Comment créer un jeu de rôle aux dés ?

Les jeux de rôle ont gagné en popularité depuis leur apparition dans les années 1970. Bien que traditionnellement joués avec des plateaux représentant des personnages et des cartes en miniature, ils peuvent aussi être joués simplement avec un jeu de dés et du papier. 

Les RPG aux dés sont très proches des jeux de rôle d'action car les joueurs utilisent leur propre langage corporel et leurs propres mots pour créer le personnage qu'ils incarnent.

Instructions

Comment créer un jeu de rôle aux dés ?

Dans chaque jeu, il doit y avoir un objectif final clair.

Vous devez créer un système, un ensemble de règles qui dictent ce que vos personnages peuvent faire et avoir pendant le jeu. 

Vous utilisez des dés pour déterminer les statistiques de la probabilité de réussite ou d'échec de chaque action. N'oubliez pas que vous devez avoir un objectif final clair pour que le jeu vaille la peine d'être joué, avec des conflits et des résolutions. 

- Concevez un environnement pour vos personnages. C'est le monde dans lequel ils vivent, qui dicte quelles actions sont possibles ou non. Dans un monde fantastique, vos personnages sont susceptibles d'utiliser des armes et des pouvoirs spéciaux les uns contre les autres. Dans un monde avec la physique du monde réel, les humains ne peuvent pas voler. Le récit du jeu prend vie dans un environnement richement détaillé.

- Vous devez établir un scénario pour vos joueurs. Plus le scénario est simple, plus le jeu est rapide. Par exemple, si l'objectif du jeu est de conquérir le monde, cela donnera lieu à une longue partie, mais si l'objectif est d'aller de château en château pour sauver la princesse, le jeu pourra être joué plus rapidement. En utilisant des dés pour calculer les chances de réussite, chaque personnage résout les conflits et passe à l'étape suivante.

Depuis l'aube des temps, les dés sont utilisés pour jouer, s'amuser et se divertir. Cependant, les jeux qui se déroulaient dans l'ancien monde ne sont pas les mêmes que ceux qui sont plus typiques du monde moderne. 

L'un des tableaux les mieux conservés de Pompéi, datant du premier siècle, montre un groupe de femmes en train de jouer : déjà à cette époque, en un seul coup, les riches pouvaient parier toute leur fortune, et les pauvres leur propre liberté.

Le jeu consistait à mettre les pièces dans une tasse et à les jeter sur la table ou le plateau. Les coups avaient un nom : le meilleur coup possible ou coup de la reine était que chacun des trois dés indiquait des valeurs différentes, ce coup était appelé "coup ou point de Vénus".

Le pire mouvement était appelé "la pointe du chien" et consistait à ce que chaque dé pointe vers la même valeur, contrairement à aujourd'hui. Il y avait aussi la "pointe du vautour", qui était mauvaise, et le "senio" gagnant, qui était de trois six ; le seul coup qui ne pouvait pas être appelé "la pointe du chien" bien que chaque camp ait indiqué la même valeur en ares.

Les dés modernes sont apparus en Orient. En Inde, prédire l'avenir au moyen de dés est une vieille croyance appelée ramala, pour laquelle on utilise des dés cubiques avec des points en forme d'œil d'oiseau.

Le Mahabharata épique, écrit en sanskrit au premier siècle, fait référence à ce type de dés. Et dans le Livre sacré des Védas, un chapitre ou mandala est consacré à la description et à l'énumération de leurs effets néfastes.

Qui a inventé les dés ?

Les Juifs aussi connaissaient les dés, et il existait un lanceur de dés pour un jeu appelé "put and take", qui porte bien son nom. La mauvaise réputation de ce jeu remonte presque à ses origines. Les pièges les plus fréquents consistaient à plomber le 6 et le 1 pour réaliser l'ancien jeu du 7 ; il avait également l'habitude de raser certains dés.

Du premier millénaire avant J.-C. à notre époque, il y a eu des endroits où l'on pouvait jouer aux dés. Au Moyen-Âge, les dés étaient comme le bingo de notre époque : les joueurs de l'époque y venaient.

Tout était en jeu : les vignes, les vêtements, les enfants et même la femme. Les scènes des perdants étaient terribles : ils cassaient les planches sur la tête de ceux qui avaient gagné et avaient même recours à des poignards, des bâtons et des meubles environnants.

En plus des dés cubiques à six faces, il y avait des dés à quatre, cinq et sept faces. Les Maures espagnols utilisaient des dés allongés. Il y avait des écoles de dés, et même des confréries liées à ce jeu.

En Angleterre, où l'on sait qu'il a été joué dès le 11e siècle, les prêtres et même les évêques étaient accros aux dés comme l'écrivait Ordericus Vitalis dans le premier quart du 12e siècle.

Le jeu de dés, dans lequel les joueurs parient sur tout, a apporté de nombreux problèmes. A tel point que, par exemple, au XVIe siècle en Castille, il a fallu interdire de jouer aux dés, de les fabriquer et de les vendre.

Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, les dés étaient une forme de divertissement pour les soldats et les gens peu compréhensifs. Et de nombreuses modalités différentes sont apparues pour jouer avec eux : as, chance, 36, martinetti, barbudi, as dans le pot, mort subite, 15, couronne et ancre, dés indiens...

Tout au long du XIXe siècle et au début du XXe, les dés n'ont jamais joui d'une bonne réputation. Car c'était une forme de jeu qui était à la portée de tous, et les problèmes découlant du jeu.

Dans une certaine classification des jeux du XIXe siècle, on lit : "Les billes, pour les garçons ; les poupées, pour les filles ; les échecs, pour les hommes intelligents et nobles ; les dés, pour les golfes, les gredins et les soldats".

De nos jours, il existe beaucoup plus de systèmes de jeux d'argent pour parier : bingo, casino, machines à sous, poker, paris sportifs, etc. C'est pourquoi les dés ont été relégués au rang d'accessoire ou de complément d'autres jeux tels que le parcheesi, l'oie, le monopole, les jeux de rôle et bien d'autres jeux de table familiaux.

Le dés est un élément essentiel de nombreux jeux de hasard qui ont eu lieu et ont encore lieu dans de nombreux endroits du monde. Les dés modernes n'ont pas toujours été comme ça, mais ils ont une histoire.

Cependant, il est intéressant d'en savoir un peu plus sur eux, de savoir qui était et a été l'inventeur de ces magnifiques œuvres d'art qui ont prévalu dans l'histoire.

Et si l'on tient compte de cela, qui ne voudrait pas savoir quelle est l'origine des textes cubiques numériques de l'histoire. 

C'est pourquoi, dans cet article, nous allons essayer de faire la lumière sur l'histoire des dés.

En ce qui concerne l'invention des données, les historiens indiquent qu'il existe plusieurs théories à ce sujet. Mais il n'est pas possible de savoir lequel est correct.

Le dramaturge grec Sophocle, du 5e siècle avant J.-C., attribue l'invention des dés à un certain Palamède, le même homme qui a inventé le disque, le dé à coudre et une foule d'autres choses utiles.

Pour sa part, l'historien grec Hérodote a écrit en 416 avant J.-C. que ce sont les Lydiens (l'actuelle Turquie) qui ont créé les dés. Leur fonction était d'entretenir les longues périodes d'attente que leur imposait le siège de leur ville au temps du roi Athis.

Enfin, l'historien gréco-romain Plutarque, au premier siècle, affirme que le dé est une invention des anciens Egyptiens. En fait, des dés ont été trouvés dans des tombes égyptiennes du deuxième millénaire avant notre ère.

Avant la civilisation grecque, les femmes asiatiques jouaient aux dés en utilisant comme tel le tiède de l'agneau ou de la chèvre, de forme allongée, dont les quatre faces oblongues étaient numérotées afin de jouer l'argent.

L'os de grenouille, ou la partie la plus molle du sabot des ânes et des chevaux en forme de pyramide, était également utilisé à cette fin. Il s'agissait de dés très approximatifs, mais ils remplissaient des fonctions identiques à celles des dés actuels. Ils étaient également faits de bronze et de pierre.

Ces anciens dés n'avaient que deux faces plates, avec deux divisions, et avaient généralement une forme arrondie. Les chiffres 1, 6, 3 et 4 ont été marqués par des points, tandis que les faces 2 et 5 sont restées non marquées.

Le premier dé cubique à six faces pointues de l'histoire a été le tesson d'ivoire, d'os ou de bois. Cependant, les Grecs aimaient ce jeu, tout comme les Romains, qui appelaient tesselles cubiques et tali rectangulaires.